La Canebière dans le temps et dans l’espace
De Adrien Blès
Ni rue, ni cours, ni même avenue … La Canebière est unique !
Cette artère de communication est la véritable colonne vertébrale de ma cité phocéenne où confluent toutes les rues, les avenues et les cours, de l’Estaque aux Goudes, de Saint-Julien et de la Treille. Au cœur de la mémoire des Marseillais, elle rayonne dans le monde entier, simplement symbolique, dénominative de la ville ; elle circule mythiquement telle une configuration emblématique de génération en génération. Si d’aucuns la disent dénaturée, nul ne peut l’ignorer. Plongeant dans le Vieux-Port, elle lui emprunte parfois ses gréements et ses voilures qui par chaude lumière arasante semblent évoluer dans l’artère et pénétrer dans la ville.
Adrien Blès a remonté le cours de l’histoire qui façonna la Canebière durant trois cents ans. Née de trois tronçons – la rue Cannebière du cours Saint-Louis au Vieux-Port, la rue Noailles et les anciennes Allées -, elle s’est transformée en artère commerciale et culturelle dont la pleine maturité se situe sous le Second Empire. En 1929, elle prie le visage que nous lui connaissons, alors que furent taillés les immeubles, rectifié les alignements et que des arbres furent abattus.
Préface de Daniel Drocourt (directeur de l’Atelier du patrimoine de la ville de Marseille)
« Beaucoup de Marseillais retrouveront la Canebière des années 1920-1930, les cafés, les cinémas, les commerces et les plus jeunes pourront imaginer ce qu’était cette artère, il y a cinquante ans et au-delà. »
120 p (1994), Illustrations N&B
Editions : Jeanne Laffitte, 28,20 Euros
ISBN : 2-86276-250-4