De Georges Reynaud

Dans la soirée du 21 août 1710, quatre soldats des galères, passablement éméchés et bizarrement accoutrés, arrivent à la petite auberge tenue depuis peu par le couple Arnoux, avec l’aide d’une servante et d’un frère du patron. Ils ont décidé de tenter un grand coup et, vers onze heures, les massacrent tous les quatre, avant de piller l’auberge et de repartir lourdement chargés, à pied comme ils étaient venus…

Depuis, par un curieux retournement des mots, le lieu-dit était connu sous le nom de « Logis de l’assassin » ou « Vallon de l’assassin », alors même que le souvenir du crime avait disparu.

Georges Reynaud, après avoir découvert l’acte d’inhumation des victimes, s’est penché sur l’affaire et la décrit dans tous ses détails – pièces à l’appui.

Mais au-delà des faits, c’est toute la brutalité de l’époque et le mauvais fonctionnement de la justice qui sont révélés dans cet horrible fait divers.