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Quand Marseille tenait les clés de l’Orient

De Jean Boissieu


      1871 – 1939 : Quand Marseille tenait les clés de l’Orient et les laissait glisser dans la mer …

    Une époque haute en couleurs avec toutes sortes de personnages pittoresques : des poissonnières et des peseurs-jurés, des poètes et des peintres, des hommes d’affaires aventureux et des dames dévotes, sans oublier des mauvais garçons. Les Marseillais, qui rêvent de voir leur produits faire le tour du monde, fabriquent des tuiles, des huiles et du savon, chargent leurs navires tandis que des caravanes de sucre partent vers les marchés persans.

    Mais derrière la facade ensoleillée des apparences, ici comme dans le théâtre de Marcel Pagnol, le drame affleure toujours sous la comédie. Marseille, perdant progressivement ses pouvoirs de décision, est réduite à n’être plus qu’un lieu de passage alors qu’elle aurait dû devenir un grand centre industriel et commercial.

    Ce n’est pas un hasard si la période que retrace ce livre se situe entre deux actes de violence : le coup de grâce tiré dans la nuque du communard Gaston Crémieux, fusillé sur la pelouse de l’impératrice Eugénie, au jardin du Pharo ; et la rafale de balles qui abattit, sur la Canebière, le roi Alexandre de Yougoslavie et le ministre Louis Barthou.

    Devant le succès de cet ouvrage devenu très rapidement introuvable, Jeanne Laffitte en présent aujourd’hui une réédition à laquelle l’auteur a apporté quelques éclaircissement en tenant compte des recherches récentes.


Sommaire

290 p (1986), Illustration N&B

Editions : Jeanne Laffitte, 13,72 Euros

ISBN : 2-86-276-133-8