SOLIS Michel
Michel Solis est le pseudonyme de Claude Tomasi, fils du compositeur Henri Tomasi et de l’artiste peintre Odette Camp. Né à Paris en 1944, son premier engagement fut celui du marxisme.
Après avoir obtenu une Maîtrise de Lettres Modernes à la Sorbonne et y avoir suivi les cours d’Etudes Théâtrales de Bernard Dort, il écrivit plusieurs articles pour « Bref », le journal du T.N.P. (Théâtre National Populaire), notamment sur la pièce de Sartre Le Diable et le Bon Dieu, ce qui lui valut une amicale dédicace du philosophe.
Professeur certifié de Lettres Modernes, après avoir enseigné pendant 10 années, dont les deux plus heureuses (1975-1977) furent celles passées en coopération en Algérie au Lycée de Tebessa, il démissionna de l’Education Nationale.
En 1978, une expérience intérieure réorienta totalement sa vie et l’amena sur les « chemins de la sagesse » où il suivit les enseignements de plusieurs maîtres spirituels, d’abord du Vedanta – Swami Ritajananda, Arnaud Despjardins – puis du Shivaïsme – Swami Muktananda, Shankar Maharadj – et enfin du Bouddhisme – Senseï Deshimaru, et lama Guendune Rinpoché.
Après un voyage en Inde, c’est finalement dans le Puy-de-Dôme qu’il rencontra ce dernier, un maître du bouddhisme tibétain qui fonda l’ermitage monastique de « Dhagpo Kundreul Ling ». Il y accomplit deux retraites de 3 ans (1987-1994), prolongées par dix années de vie dans la communauté monastique qu’il quitta en 2004. En tant qu’enseignant bouddhiste il participa à plusieurs rencontres interreligieuses.
Bibliographie :
Un idéal méditerranéen : Henri Tomasi. Editions : Albiana, 2008