Dé-li-cieux ! Tout simplement délicieux ! Jean Contrucci a trouvé la recette idéale pour nous concocter des romans d’aventures policières : prenez une ville un peu pas tout-à-fait comme les autres, disons un port où il peut se passer beaucoup de choses, Marseille pour ne pas la nommer et un quartier plus particulièrement, celui du Rouet par exemple, mélangez-y des personnages bien sympathiques : un jeune reporter, sorte de Rouletabille intrépide et curieux, sa tendre moitié, la douce Cécile, sans oublier leur fille Adèle (qui a grandi depuis le précédent épisode), ajoutez des amis hauts en couleurs, avec l’accent bien sûr, comme le commissaire principal Eugène Baruteau et sa femme Thérèse, un cordon bleu qui peut vous mitonner un lièvre à la royale à vous en lécher les babines, mais aussi un gentil anarchiste qui aime bien poser des bombes et au discours incisif : “On nous a laissé croire que le progrès amènerait l’âge d’or. Tout ce que j’ai vu arriver, c’est un prolétariat sans qualification (...) C’est la liberté dans l’esclavage, l’égalité dans l’abrutissement, la fraternité dans la misère”.
Pour corser ce plat il ne faut pas oublier les épices : alors ajoutez d’autres personnages, mais un peu moins recommandables ceux-ci, comme un médecin accusé d’avortement clandestin, une femme dont la voilette noire dissimule le visage, quelques naï-naï (c’est ainsi qu’on appelait les indochinois à l’époque) experts en judo, un zeste de trafiquants d’opium, quelques combats d’un adepte de la boxe française et un beau meurtre pour faire bon poids.
Mettez à feu vif pour que le tout prenne bien, parsemez d’anecdotes historiques : un poème pas piqué des vers de notre bon vieux Jules Verne, une Turcat-Mery, ce bolide fabriqué dans cette ville et qui peut aller à 48 km/h, quelques artistes du café concert comme Sined (le père de Fernandel) ou le Pétomane ! j’allais oublier l’OM, si, si, qui a vu le jour en 1899 !
Délayez dans un style fluide et juteux à souhait, ajoutez une grosse pincée d’humour, beaucoup de sourires et de bonne humeur, servez sans attendre : vous allez vous régaler et vous en redemanderez !
par René Barone
Voilà un Marseillais qui n’y va pas de main morte. Il ose ce que d’autres ont redouté. Il réussit là où d’autres ont échoué. Je parle de Jean Contrucci. Ce n’était pas un pari gagné d’avance que de revenir à la tradition du feuilleton populaire et, ce faisant, de redonner une vie nouvelle au roman d’aventures criminelles, un genre littéraire qui au XIXe siècle avait fait la gloire d’écrivains tel que le grand socialiste que fut Eugène Sue, révélé en 1843 par les Mystères de Paris ou tel que Paul Féval, révélé par les Mystères de Londres en 1844 et qui se posait en rival de Sue. On n’imagine pas aujourd’hui ce que fut à l’époque le succès de ce phénomène littéraire nouveau. Les chroniqueurs de ces temps-là remarquaient que les fervents lecteurs de Paul Féval usaient du nom de leur auteur favori comme d’un nom commun. Ils disaient Féval comme on dit aujourd’hui thriller ou polar. Ils ne se référaient pas à un titre pour se procurer un ou plusieurs livres chez leur libraire, ils demandaient "un féval" ou bien "des févaux". Les critiques littéraires, eux, constataient que Sue et Féval avaient "opéré le miracle de réunir dans un même enthousiasme des lecteurs de toutes les couches de la société." Si l’on en croit mon dictionnaire préféré (le Dictionnaire des littératures de Jean-Pierre de Beaumarchais), "Eugène Sue devenu le roi du roman feuilleton, avait été le plus célèbre et le plus aimé des écrivains de son temps au point que Balzac lui-même en fut jaloux toute sa vie".
Après la parution du troisième volet des Nouveaux mystères de Marseille, sous le titre Le Secret du Docteur Danglars (il fait suite, ne l’oubliez pas, à La Faute de l’abbé Richaud, 2003 et à L’Enigme de la Blancarde, prix Paul Féval 2002), on n’aura plus à se demander si Marseille tient, en la personne de Jean Contrucci, un feuilletoniste d’une exceptionnelle qualité. Le troisième épisode des Nouveaux mystères de Marseille ne laisse aucun doute là-dessus. Par son humour, sa vivacité, par sa relation avec le paysage marseillais et avec le parler local, par l’exactitude de ses enquêtes, Jean Contrucci est de toute évidence dans la lignée des meilleurs. Il est le digne successeur du grand Eugène Sue et, pour reprendre les termes de Jérôme Garcin dans le Nouvel Observateur, "il est son héritier direct".
Nous retrouvons dans Le Secret du Docteur Danglars, certains personnages mis en place dans les précédents ouvrages de cette série et tout d’abord l’équipe incontournable que forment ensemble Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal et, à ses heures, chroniqueur judiciaire du même journal, sa femme Cécile, jeune et sympathique bourgeoise en rupture avec son milieu, et enfin, Eugène Baruteau, le tonton gâteau qui, par ailleurs, exerce depuis des années et avec une compétence exemplaire, la charge de chef-adjoint de la sûreté de Marseille. Personne ne connaît mieux que Baruteau le milieu marseillais, ses lieux de rendez-vous secrets, ses cafés, ses maisons de tolérance, ses fumeries d’opium, ses imprimeries clandestines où se retrouvent des agitateurs de tous bords, déserteurs, anarchistes, toujours prêts à brandir le drapeau noir de la révolte.
Un journaliste, sa femme et un flic... ils ne seront pas trop de trois pour mener à bien une périlleuse enquête. Elle se déroule autour de la personnalité combien troublante du Dr Danglars. Mystérieux personnage. Qui est-il ? Est-ce "le brave docteur" que défendent si ardemment les membres de la bonne société marseillaise ? Est-ce le médecin que l’on dit dévoué et prêt à soigner gratuitement ses patients de condition modeste ? Ou est-ce un personnage trouble, une vieille canaille, accusé par certains de pratiquer des avortements clandestins et de s’intéresser de beaucoup trop près au trafic de l’opium ?
A vous, lecteurs, de découvrir la vérité avec Raoul Signoret.
Car je m’en voudrais de vous priver de surprises et de rebondissements en tous genres. Sans doute, comme moi, une fois le livre terminé, aurez-vous l’envie d’écrire à l’auteur une lettre lui disant : "Continuez ! Continuez ! Et vivement la suite".
par Edmonde Charles-Roux
Si vous avez aimé La faute de l’abbé Richaud (Prix du roman policier 2003 de l’Académie de Marseille) L’Enigme de la Blancarde (Prix Paul Féval 2003) ou bien, si, n’ayant pas lu ces deux premiers volumes des “ Nouveaux Mystères de Marseille ” - ce dont je ne puis que vous réprimander – vous affectionnez les énigmes feuilletonesques ; ou bien encore si vous êtes tout bonnement, tout simplement friands de ce qui touche à l’histoire, aux us et coutumes passés de notre bonne ville, vous offrirez dès aujourd’hui le troisième roman de cette série triomphalement entamée : Le secret du docteur Danglars, signé de celui que Jérôme Garcin qualifie légitimement “ d’ héritier direct d’Eugène Sue ”, j’ai nommé Jean Contrucci.
On y retrouve, au tournant des siècles XIXe et XXe, Raoul Signoret, le jeune et entreprenant (et même téméraire) reporter du “ Petit Provençal ” et son oncle, le commissaire principal Eugène Baruteau, sous-chef de la Sûreté marseillaise, dans une nouvelle aventure à rebondissements qui a pour décor le quartier (à l’époque industriel) du Rouet.
Impossible évidemment, comme d’habitude ! de résumer une histoire rocambolesque qui conduit notre Rouletabille marseillais, à travers une enquête pas vraiment de tout repos, à s’intéresser aux pratiques d’un médecin apparemment honorable et avec elles, aux mœurs d’une certaine prétendue bonne société. Ce serait déjà vous en dire trop que de vous en dire un peu.
Le volume est nettement plus… volumineux que les deux précédents (près de 400 pages) mais le lecteur n’en galope pas moins de chapitre en chapitre, son intérêt, constamment piqué au vif, étant relancé par des chutes qui sont autant d’invites irrésistibles à aller voir plus loin et à connaître la suite. Et comme à ce récit rondement mené se mêlent mille évocations de la vie marseillaise du temps, mille anecdotes, mille expressions du parler populaire, de longue, on se régale !
C’était au temps où les employés de bureau portaient des chapeaux melon l’hiver, des canotiers l’été et des supports chaussettes tout au long de l’année.
1899, le XIXe siècle basculait dans le XXe, et le Marseille dans lequel Jean Contrucci nous embarque s’est enfui depuis belle lurette, avec les omnibus à chevaux, les cafés-concerts et les guillotines au petit matin.
C’est dans cet univers d’autrefois que l’auteur tricote un scénario aux petits oignons où le lecteur pénètre dans le milieu des anarchistes, des fumeries d’opium et des médecins condamnés à la peine capitale pour avortements clandestins. Le charme du roman doit beaucoup au fait qu’il est écrit «à l’ancienne», retrouvant avec bonheur la tradition des feuilletonistes d’antan. On s’enchante en particulier des titres des chapitres, comme «Où l’intrusion d’un trio de monte-en-l’air chez le docteur Danglars met notre héros sérieusement en danger». Parlons-en de ce héros déjà rencontré dans les deux précédents «Nouveaux Mystères de Marseille». C’est donc un reporter, un Rouletabille beau gosse et expert dans l’art de la savate, pour qui rien de ce qui se déroule entre Belle-de-Mai et Endoume n’est étranger. Amoureux fou de sa femme, la belle Cécile, il va, dans la meilleure tradition d’Eugène Sue, éclaircir les énigmes avec la perspicacité et la belle humeur que l’on attend de ceux qui arpentent la Canebière, ou plus exactement la rue Canebière, car Jean Contrucci, maniaque du détail, nous apprend que ce n’est qu’en 1926 que la Canebière cessa d’être une rue. Les petits et grands personnages foisonnent dans son roman, on y trouve quelques figures d’anarchistes véritables qui, en ces époques lointaines, avaient tendance à confondre les thèses de Bakounine avec l’attaque de banques à main armée. On apprend également que la Porte de l’Orient ouvrait sur des paradis artificiels n’ayant rien à envier à ceux de Shanghai ou de Canton, et c’est avec l’opium que des fortunes s’édifièrent tout autant qu’avec le commerce plus licite de l’huilerie et des savonneries. Parmi les figures de caf’-conc’ qui se multipliaient, il faut citer celle, essentielle, de Joseph Pujol, grande vedette du moment, l’inimitable pétomane dont les interprétations très personnelles firent crouler de rire les foules de ce qu’on nommera l’Hexagone.
Au milieu de ce monde en ébullition, il faut en venir au docteur Danglars, personnage énigmatique dont on ne saura qu’à la fin s’il est une sorte de saint laïque venant en aide aux femmes «embarrassées» (comme on disait alors), ou s’il est une créature satanique, une sorte de Fantômas marseillais, dont le mystère sera percé par la sagacité de notre brave Raoul Signoret.
Après «l’Enigme de La Blancarde» et «la Faute de l’abbé Richaud», voici donc ses nouvelles aventures, et il y a fort à parier que d’autres suivront. Au moment où Marseille tente de devenir Hollywood-sur-Méditerranée, accumulant les tournages télévisés et cinématographiques, voici des scénarios qui raviront les amateurs de polars, d’humour et de soleil. En attendant, lisez ce livre, il nous conte avec clarté et talent de belles histoires du temps jadis, se déroulant au cœur de ce qui demeure, en toute objectivité, la plus belle ville du monde.
par Patrick Cauvin, NouvelObs du jeudi 25 novembre 2004 - n°2090
Jeune journaliste et chroniqueur judiciaire, Raoul Signoret est convié par son rédacteur en chef de relater l’exécution par la guillotine de l’anarchiste Bérano, accusé d’avoir tiré sur un commissaire de police. Raoul est opposé à la peine de mort. C’est donc contraint et forcé qu’il assiste en ce 24 avril 1899, à cet événement qui attire les foules. Les compagnons du défunt manifestent et la garde charge aveuglément. Raoul prend la défense d’un des ouvriers pourchassés et apprend que l’homme, du nom de Bouillot et surnommé La Bouille, typographe de son état, a bien connu son père. Une affaire chasse l’autre et Raoul doit assister au procès du docteur Danglars, accusé d’avoir provoqué la mort d’une jeune fille mineure en la faisant avorter. La gamine de dix-huit ans était femme de chambre chez une chanteuse légère. Quant au docteur, il a bonne réputation parmi les petites gens. Bouillot lui propose de rencontrer un certain Le Tonkinois, un invalide de guerre, qui connaît bien Danglars. D’après Baruteau, l’oncle de Raoul qui lui a servi de père et est l’adjoint du chef de la police de Marseille, non seulement Danglars est médecin mais également chimiste réputé et ancien chef des hôpitaux militaires au Tonkin. Il habite dans le quartier du Rouet, un quartier de pauvres. Lors du procès du bon docteur, les médecins légistes infirment la thèse d’un décès par avortement. La parturiente (primipare) serait morte d’une crise hydatique du foie. Et comme si cela ne suffisait pas à perturber l’audience, le toubib est atteint d’un étrange malaise. Raoul est convaincu que le docteur dissimule un secret d’importance. Il flaire l’entourloupe, mais d’autres affaires l’attendent. Par exemple un flagrant délit de débarquement sauvage de ballots de drogue dans le port de Marseille, puis une initiation dans une fumerie d’opium et quelques autres avatars dont des démêlés avec les forces de l’ordre à cause de tracts anarchistes et une fâcherie avec son oncle pour avoir mis son nez là où il ne fallait pas.
En général, je me méfie des chroniques dithyrambiques et malgré l’aspect alléchant de la couverture je me suis plongé dans ce roman avec disons une certaine réserve, réserve qui a fondu dès les premières lignes de ce récit en tout point remarquable. Par son côté vieillot mais également par son modernisme. Outre les ingrédients chers aux auteurs des romans policiers des années 30, l’exotisme, les méchants asiatiques, les étranges manœuvres la nuit dans le port de Marseille, l’héroïne (la drogue), l’héroïne (la chanteuse populaire au répertoire grivois), les anarchistes, Jean Contrucci nous délivre un pamphlet contre la condition misérable du petit peuple, l’esprit de libéralisme qui s’instaure afin d’instaurer un système de production et de rendement maximum, même si cela s’effectue au détriment des ouvriers et de leur santé. Le tout écrit avec élégance et sans forcer le trait. Les préoccupations de la fin du XIXème siècle sont toujours d’actualité. Une réussite qui donne envie de lire les précédents volume consacrés à ce journaliste qui nous fait penser à Rouletabille.
par Paul Maugendre
Jean Contrucci (J.C.), est-ce que cette nouvelle enquête de Raoul Signoret est tirée d’un fait divers réel comme pour les deux précédents épisodes des Nouveaux Mystères de Marseille ?
J.C. : Non. Contrairement à L’Enigme de la Blancarde, le tome 1 de la série qui s’appuyait sur une affaire criminelle réelle mais non résolue, ce qui m’avait autorisé à fournir une solution romanesque, Le secret du docteur Danglars est à 99% une fiction. Je suis simplement parti de la lecture des minutes d’un procès qui avait conduit aux Assises un médecin de bon renom accusé d’avoir pratiqué un avortement clandestin ayant causé la mort de sa patiente. Il avait d’ailleurs été totalement blanchi et acquitté. Nous sommes donc loin des péripéties du roman. Les innocents font de très mauvais personnages de fiction.
Vos romans se passent dans des quartiers précis de Marseille, la Blancarde pour le premier, Mazargues pour le second, ici celui du Rouet. Est-ce que vous commencez vos romans en choisissant d’abord le quartier où va se dérouler l’action ou bien c’est l’intrigue qui détermine le choix du quartier ?
J.C. : Ce n’est pas aussi simple que ça. Quelque fois l’histoire “ appelle ” un décor précis, d’autres fois c’est le décor qui nourrit l’histoire. Pour Le secret du docteur Danglars, je cherchais un quartier où je puisse installer un médecin très bourgeois dans un milieu très populaire. Il y avait des raisons précises à cela que l’on comprend au fur et à mesure que l’histoire avance. Le quartier du Rouet à Marseille faisait complètement l’affaire dans la mesure où il est collé à un des quartiers les plus chics de la ville. Il y a une rue à traverser pour passer d’un décor à l’autre. C’est ce qui a orienté mon choix. Avec une raison supplémentaire : à la Belle Epoque, c’était un quartier très industrialisé, dans la mesure où on avait longtemps hésité pour désengorger le Vieux-Port devenu trop petit pour la trafic maritime, entre construire un nouveau port dans la rade nord où il se trouve aujourd’hui (c’est la Joliette) et dans la rade sud où certains voulaient l’installer (ce sont les plages du Prado, de nos jours). Or, aujourd’hui l’âme du vieux quartier du Rouet est entrain de disparaître au profit de résidences “ modernes ” (et chères). C’était pour moi un moyen de lui dire adieu et de raconter au passage ce qu’il a pu représenter dans l’Histoire et l’économie marseillaise.
Marseille était-elle déjà en 1899 une plaque tournante de la drogue ? Y avait-il beaucoup de fumeries d’opium ?
J.C. : Bien sûr. Toute la drogue venue d’Extrême-orient – l’opium, essentiellement - passait forcément par Marseille, puisque c’était la “ porte d’entrée ” de l’empire colonial français. Quant au nombre de fumeries plus ou moins clandestines (car l’opium était une drogue à la mode, très prisée dans les milieux intellectuels), je n’ai pas eu les chiffres exacts pour Marseille, mais il y en avait entre 700 et 800 à Toulon. On peut donc sans risque multiplier par quatre ces chiffres.
Un détail : les personnages commandent un Pernod (on est en 1899). Le pastis était déjà une boisson courante à cette époque ? Je croyais que c’était Ricard qui en était “ l’inventeur ” bien plus tard. Ou bien ce Pernod c’était de l’absinthe, une boisson courante à ce moment-là ?
J.C. : Le pastis Ricard date de 1932, vous avez raison. Il a été mis au point pour pallier l’interdiction de la consommation depuis 1916 de l’absinthe, réputée redoutable pour le système nerveux central. Mais je vous ferai remarquer que le personnage ne commande pas un pastis Pernod, mais “ un Pernod ” tout court. En 1899, “ un Pernod ”, c’était un autre nom pour dire “ une absinthe ”.
Pouvez-vous déjà nous dire s’il y aura un quatrième tome des Nouveaux Mystères de Marseille ?
J.C. : Il y en aura un. Je peux même vous dire qu’il aura pour décor le quartier de La Belle de Mai, avec ses casernes et sa manufactures des tabacs. Le titre ? Le crime de la rue Bleue.